![Saïgon - Hanoï - One Shot [BD] Saïgon - Hanoï - One Shot [BD]](http://www.zupmage.eu/i/yNdXnKCesG.jpg)
Saïgon - Hanoï - One Shot - (1992)
Scénario & Dessin: Cosey (Bernard Cosendai) | Roman graphique | PDF | French | 31 MB
Dans la maison de ses vacances enfantines, enfouie sous la neige, au cœur de ses souvenirs, il regarde à la télévision le reportage auquel il a participé : son retour, vingt ans après, sur les lieux de la guerre, sa fraternisation avec l'ennemi d'hier, sa tentative d'exorcisme qu'il renouvelle en cette veille du premier de l'an. Felicity a treize ans, peut-être onze. Un soir de réveillon, pour tromper son ennui, et sa solitude momentanée, elle téléphone au hasard. Le hasard, c'est Homer. La gamine effrontée, dont la réflexion est d'une richesse étonnante, force peu à peu la solitude d'Homer.
Au sommet, il y a ceux qui décident parfois d'ouvrir les écluses de la mort. On vénère leur nom ou on les voue aux gémonies, selon qu'ils se trouvent dans le camp des vainqueurs ou dans les tribunaux des vaincus. L'étage en dessous est réservé à ceux qui tôt ou tard tomberont dans les oubliettes. De l'Histoire, du fleuve Jaune, d'un obscur comté américain où il fait triste d'attendre les souvenirs. Un coup de téléphone, un programme à la télé, et c'est parti. Revoici Dean, l'absent, l'ami de Homer jr, vétéran du Vietnam. Une amitié comme celle-là empêche de terminer une guerre, en dépit des traités de paix et des voyages organisés, vingt ans trop tard, sur les lieux du carnage. Images éclatées, vies laminées, rires éteints, amours effleurées. Et si à l'autre bout du téléphone retentissait, telle une rédemption fortuite, le rire d'une gamine de douze ans, enjoué comme la neige d'un 31 décembre ?
Scénario & Dessin: Cosey (Bernard Cosendai) | Roman graphique | PDF | French | 31 MB
Dans la maison de ses vacances enfantines, enfouie sous la neige, au cœur de ses souvenirs, il regarde à la télévision le reportage auquel il a participé : son retour, vingt ans après, sur les lieux de la guerre, sa fraternisation avec l'ennemi d'hier, sa tentative d'exorcisme qu'il renouvelle en cette veille du premier de l'an. Felicity a treize ans, peut-être onze. Un soir de réveillon, pour tromper son ennui, et sa solitude momentanée, elle téléphone au hasard. Le hasard, c'est Homer. La gamine effrontée, dont la réflexion est d'une richesse étonnante, force peu à peu la solitude d'Homer.
Au sommet, il y a ceux qui décident parfois d'ouvrir les écluses de la mort. On vénère leur nom ou on les voue aux gémonies, selon qu'ils se trouvent dans le camp des vainqueurs ou dans les tribunaux des vaincus. L'étage en dessous est réservé à ceux qui tôt ou tard tomberont dans les oubliettes. De l'Histoire, du fleuve Jaune, d'un obscur comté américain où il fait triste d'attendre les souvenirs. Un coup de téléphone, un programme à la télé, et c'est parti. Revoici Dean, l'absent, l'ami de Homer jr, vétéran du Vietnam. Une amitié comme celle-là empêche de terminer une guerre, en dépit des traités de paix et des voyages organisés, vingt ans trop tard, sur les lieux du carnage. Images éclatées, vies laminées, rires éteints, amours effleurées. Et si à l'autre bout du téléphone retentissait, telle une rédemption fortuite, le rire d'une gamine de douze ans, enjoué comme la neige d'un 31 décembre ?